Erg Chebbi, le Chant des Dunes.jpg (131.93 Kio) Vu 6521 fois
Un souffle de douceur sur une mer de dunes, erg aux nuances subtiles et changeantes d’ocres, de bruns et de miel, un petit instant d’évasion ; l’Erg Chebbi.
Merci à Denis pour sa Transition en Volets Généralisés (ICI) que j’ai utilisée à 2 reprises dans cet AV.
Montage faisant partie des 7 réalisations « Paysages Naturels & Urbains » présentées par l’auteur :
- ABM Léman, Saint-Genis-Pouilly, 2024 : ICI
- Le Rendez-Vous des Voyageurs, Toulouse, 2023ICI
Réalisation sélectionnée pour :
- Le 9e Gala de Courts-Métrages Photos 2023 (Lempdes)
- Les Oésiades de l’Image 2022 (Tours métropole)
Que voilà un "chant" qui nous laisse émerveillés. Quand des superbes images sont montées tout en subtilité, que la musique (quasiment "sur mesure") sublime le tout on obtient un moment merveilleux et de plénitude. C'est ce que je ressens en regardant Erg Chebbi", je ne m'en lasse pas et j'en redemande Charles pour ces très beaux instants.
Bonjour Charles, Encore une superbe réalisation à ton actif, bravo Charles. Images magnifiques, choix musicaux excellents, montage d'une grande douceur, un régal. Merci pour ce bon moment. GuyR
Combien il est plus aisé de critiquer que d'avoir raison (Benjamin Disraeli)
J'avais hâte de voir la version finalisée, et le résultat est un enchantement de presque cinq minutes. et surtout de nous faire partager ton admirable travail. Gilbert
Maud, Philippe, Robert, Denis, Mary, Guy, Claude, Gilbert & Christian, mille mercis pour vos messages et sincèrement heureux que vous ayez aimé ce sanctuaire de beauté, de calme et de sérénité.
Une précision sur la présence d’eau à proximité de l’Erg Chebbi:
- Le lac Dayet est une résurgence (eaux souterraines qui ressortent à la surface) de l’oued Ziz. - L’oued Ziz prend sa source dans le Haut Atlas et débouche, après 282 km, dans le désert du Sahara en Algérie (l’Algérie est à 15 km à vol d’oiseau de l’Erg Chebbi). Son flux est intermittent, ce qui explique le drainage naturel du lac Dayet. - Le lac Dayet s'assèche généralement à la fin du printemps et les pluies d’automne, sur l’Atlas, le remplissent. Il s’étend parfois sur 5 km lors d’hivers humides. En l’absence de précipitations en altitude, son niveau baisse très rapidement.
Très belle journée à vous 9 - Charles
Modifié en dernier par charles potin le jeu. 19 mai 2022, 22:20, modifié 1 fois.
Bonjour Charles, Gilam évoque un passage en maquette que j'ai raté et je découvre aujourd'hui la version finalisée de cette magnifique évocation du désert. Comme tu nous y as habitués, ton montage est un petit bijou qui souffre difficilement la critique et invite plutôt à une sorte de dégustation.
J'ai beaucoup apprécié ton approche progressive, dans l'espace comme dans le temps (depuis le petit matin jusqu'au coucher du soleil). J'ai aussi été étonnée de voir toute cette eau. Mais ton dernier commentaire m'en donne l'explication. Je me doutais bien qu'elle ne pouvait être qu'intermittente.
Tes transitions sont extrêmement bien choisies et donnent l'illusion d'un mouvement : vers 1'46, les branches du palmier semblent légèrement agitées par le vent, à 2'10 la lumière suit les ondulations de la dune et, vers 3'24, c'est un vent de sable qui balaie le sommet de la dune ! Le campement face à la dune complète cette contemplation en une sorte de dialogue.
Dernière chose si je peux me permettre, et bien que l'étape maquette soit dépassée, je me demande si passer directement de l'étendue d'eau au sommet du grand erg (vers 3'13) n'est pas un peu brutal. On attendrait peut-être une vue intermédiaire. Mais cette petite remarque ne gâte en rien l'envoûtement qu'on ressent à la découverte de ces immensités désertes (tu as su éviter les touristes). Un grand merci !
Bravo Charles ! Encore un montage d’un très haut niveau par ces images de grande qualité, par le choix de transitions épurées, douces et adaptées à chaque enchainement et par le choix musical. Ce montage m’a permis également de découvrir l’excellent travail de Denis pour ses Transitions en Volets Généralisés. Bernaban
Geneviève & Bernaban, merci pour votre passage sur ce fil et pour vos appréciations sur cette réalisation !
Geneviève,
- Approche progressive: ces clichés datent de 2 séjours en mai 2011 et semaine de Noël en décembre 2014. Après la présentation de l'environnement, ce sont plus la colorimétrie et les courbures des dunes qui ont guidé le cheminement des images. - Touristes: la photo étant un sport individuel, je voyage seul (ça fait moins de touristes !). Tous les matins, après une heure de trajet, à 4 ou 5h, il n’y a aucun de touriste au cœur de l’Erg ! Les dernières vues du montage ont été shootées durant une tempête de sable ! Touristes et autochtones étaient aux abris, j’étais seul sous une khaïma (tente bédouine d’un chamelier absent).
Bernaban, les TVG de Denis sont remarquables. Je les utilise assez souvent, mais parfois, j’oublie de le mentionner !
Un enchantement de couleurs, de douceurs, de beautés. On se laisse porter par une musique lancinante, qui semble sortir de l'immensité montrée..... Un diaporama exceptionnel, comme tu nous en proposes régulièrement, au gré de tes voyages au Maroc, en Espagne, Ecosse, Croatie, Venise...
Bonjour. du travail d’orfèvre, comme toujours, une chasse aux teintes et volutes menée avec art, et, choix musical aidant, une atmosphère distillant des impression fortes qui laissent pantois. Parfois mel à l’aise aussi fac à un sentiment d’hostilité de la nature.
charles, charlie, vous êtes des "créateurs" d'émotion au milieu du désert avec ces splendides images agrémentées de musiques tout aussi exceptionnelles. c'est simple et magnifique. +++ Guy
On ne sera jamais trop nombreux pour prendre soins de nos images
Bonsoir Charles, c'est un moment de bonheur à regarder tes montages comme déjà dit de la maitrise dans le cadrage de la douceur dans les couleurs. Ajouter à ça un bon choix dans la musique de la bande son. Très bonne soirée à toi.Guy
Cela m'avait déjà frappé avec "Sierra de la Mata", "Erg Chebbi, le chant des dunes" déroule des lignes d'horizon d'une douceur exceptionnelle.
Les glissements des transitions, plus légers qu'une plume et la musique envoutante, sont une invitation à l'intériorisation.
On admire de splendides paysages, où crêtes de dunes, ocres et lisses, s'insinuent parmi les étendues rocailleuses.
A mi-chemin, quelques palmiers, seigneurs du désert, se dressent au-dessus d'une mer de sable, ourlée d'une multitude de fines ondulations.
Plus loin, les lignes s'adoucissent et s'épurent encore. Courbes et couleurs pourraient se confondre avec celle d'un corps humain allongé.
Les photos de l'oued nous laissent abasourdis. Le reflet de la dune dans l'eau forme un double inversé quasi parfait. Une photo exceptionnelle à la beauté irréelle.
Puis on revient discrètement à la civilisation. Ici, les ocres de la nature et des constructions humaines se confondent à tel point que leurs contours s'estompent.
Avec "Erg Chebbi, le chant des dunes", tu nous offres un hymne vibrant à la Beauté, porte vers l'Absolu et les plus grands mystères de la Vie.